Solarly logo

Le centre de santé de Makoutam enfin éclairé

L’équipe de Solarly s’est rendue dans le village de Makoutam pour fournir l’énergie solaire à son dispensaire. Jusqu’à présent, les opérations et accouchements nocturnes s’y déroulaient dans le noir.

Et si la vie d’êtres humains pouvait dépendre de l’électricité ?

En Occident, lorsqu’une panne de courant se produit, nos hôpitaux continuent à fonctionner, tant au niveau de l’éclairage que des différents appareils médicaux (radiographies, scanners, IRM…). Imaginez désormais un monde dans lequel les hôpitaux n’ont pas du tout accès à l’énergie, où les femmes accouchent dans l’obscurité, où les chirurgiens doivent opérer à l’aveugle et où il est impossible de pratiquer une radio ou une échographie. Ce monde n’est pas une fiction. Il ne remonte pas non plus à une époque lointaine. Il existe réellement et encore de nos jours. C’était d’ailleurs le cas du centre de santé de Makoutam, petit village camerounais situé dans la région de l’Ouest. C’était son cas. Jusqu’à aujourd’hui…

Le dispensaire

Son directeur nous explique que l’équipe médicale procède à 12 ou 13 accouchements par mois, dont plusieurs accouchements nocturnes, qui ont donc lieu dans l’obscurité la plus totale. Sans réfrigérateur, il leur est également impossible de conserver les vaccins et certains autres produits censés être gardés au frais. Hormis l’absence d’énergie, le dispensaire est loin des bonnes conditions que nous connaissons en Occident. Les malades sont hospitalisés à plusieurs dans de petites pièces, les femmes accouchent sur une table et les patients ne reçoivent pas le moindre soin tant qu’ils n’ont pas payé.

L’installation

Après analyse par Michel, notre responsable technique, de l’endroit le plus propice pour la pose des panneaux photovoltaïques, nos deux techniciens, Jaurès et Guildas, ont grimpé sur le toit pentu et en tôle ondulée du dispensaire, sous les yeux ébahis du public resté en bas.

Les panneaux solaires installés, Jaurès et Guildas sont descendus du toit et se sont rendus dans la pharmacie du centre pour fixer la SolarlyBox au mur, placer la batterie sous celle-ci et faire les raccordements. Nous avons ensuite installé huit lampes dans les pièces jugées prioritaires par le directeur du dispensaire, en privilégiant la salle d’accouchement et le bloc opératoire.

 

Résultat

Grâce à la participation de tout le monde, le centre est éclairé. Le personnel médical se rue déjà sur la SolarlyBox pour y brancher des téléphones portables.

Le travail accompli, place aux discours, conformément à la culture camerounaise. Nous avons eu droit à des remerciements de la part du directeur du dispensaire, du représentant du chef du village et du délégué au développement, lequel a conclu son discours par la phrase « Qui dit merci en demande plus ». Une façon implicite de nous annoncer une collaboration à venir ?